Le cinéma peut-il nous rapprocher de la paix ?
Peut-être qu'il n'a pas ce pouvoir, mais en tout cas, il peut nous y faire réfléchir.
Deux films récemment vus m'inciteraient à le penser.

Dans un village isolé qui pourrait se situer dans le Liban de Labaki, la vie s'écoule entre rires et difficultés de la vie. La guerre entre les communautés y serait presque oubliée. Il faut dire que les femmes font tout pour éloigner le conflit du village, inventant des tours rocambolesques pour maintenir la paix, car la vie des leurs est plus importante que la différence de culte, motif des déchirements des communautés depuis... toujours dans ce pays.
D'aucuns ont trouvé le film caricatural, car les hommes du village, un peu présentés comme des brutes, sont toujours prêts à se taper dessus pour défendre leur religion, leurs coutumes. Les femmes, elles, font lien et s'entraident dans ce qui les rassemble envers et contre tout : leurs enfants.
Mais les femmes n'ont-elles pas ce rôle depuis toujours ? En 1915, des femmes de douze pays se rencontrèrent et créèrent la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.
Il y a de l'humain, de la chaleur, de l'humour mais du drame aussi dans ce film. On rit et on pleure à la fois et l'on croit vraiment que les femmes vont y arriver...
Mais les femmes n'ont-elles pas ce rôle depuis toujours ? En 1915, des femmes de douze pays se rencontrèrent et créèrent la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.
Il y a de l'humain, de la chaleur, de l'humour mais du drame aussi dans ce film. On rit et on pleure à la fois et l'on croit vraiment que les femmes vont y arriver...
Un cochon interdit qui fait lien
Le Cochon de Gaza est une autre histoire qui se situe clairement dans le champ de la farce.
Un pêcheur gazaoui, pauvre et assez désespéré, ramasse un cochon dans son filet... Sacrilège, cette bête impure n'a rien à faire en terre palestinienne et encore moins israélienne. Les péripéties déclenchées par cette présence "cochonnesque" vont nous emmener de la masure du pêcheur gardée par des soldats israéliens, aux souks de Gaza en passant par une colonie d'implantation israélienne, presque petit paradis entouré de barbelés.
L'humour permet de montrer le tragique de la situation d'oppression vécue par le pêcheur et les siens (pas le droit de pécher à plus de 4 km des côtes), les contradictions vécues de part et d'autre (les soldats pas forcément contents d'être là). Moins drôle, la représentation d'un groupe d'activistes palestiniens dans leurs excès et contradictions (l'idéologue à la montre en or qui envoie le pauvre gars qu'il manipule au casse-pipe). Cela finit comme une fable dans une rencontre des deux communautés,on est dans une sorte de rêve baroque.
Le film n'est peut-être pas totalement abouti, un peu longuet, des lourdeurs, mais le rire est là. Il suffirait de si peu...
Forts moments du film (mes préférés) : le parallèle entre les conflits opposant les protagonistes d'une telenovela brésilienne, que la femme du pêcheur et un jeune soldat qui surveille la maison regardent ensemble, et ceux de leurs communautés respectives.
Le Cochon de Gaza est une autre histoire qui se situe clairement dans le champ de la farce.

L'humour permet de montrer le tragique de la situation d'oppression vécue par le pêcheur et les siens (pas le droit de pécher à plus de 4 km des côtes), les contradictions vécues de part et d'autre (les soldats pas forcément contents d'être là). Moins drôle, la représentation d'un groupe d'activistes palestiniens dans leurs excès et contradictions (l'idéologue à la montre en or qui envoie le pauvre gars qu'il manipule au casse-pipe). Cela finit comme une fable dans une rencontre des deux communautés,on est dans une sorte de rêve baroque.
Le film n'est peut-être pas totalement abouti, un peu longuet, des lourdeurs, mais le rire est là. Il suffirait de si peu...
Forts moments du film (mes préférés) : le parallèle entre les conflits opposant les protagonistes d'une telenovela brésilienne, que la femme du pêcheur et un jeune soldat qui surveille la maison regardent ensemble, et ceux de leurs communautés respectives.
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