9 octobre 2011
Non, je ne parlerai pas aujourd'hui du premier tour des primaires socialistes.
Mais du 30e anniversaire de l'abolition de la peine de mort en France.
La loi, présentée le 17 septembre 1981 aux députés par le garde des Sceaux d'alors, Robert Badinter, lors d'un discours mémorable, a en effet été promulguée le 9 octobre 1981. Il y a trente ans exactement.
Les députés se sont déterminés pour l'abolition par 363 voix contre 117, les sénateurs de même quelques jours plus tard, par 160 voix contre 126.
Le blog de Laurent Mucchielli sur Le Monde.fr propose un article complet auquel il n'y a pas grand-chose à ajouter, sinon un peu enfoncer le clou.Quoi de changé depuis ?
Globalement, depuis, en France, les mentalités ont évolué. Sauf pour des irréductibles de droite et d'extrême droite (ou lorsqu'un fait divers et son traitement médiatique relancent la discussion à la machine à café ou au comptoir du bistrot !).
Le joli film de Julie Delpy "Le Skylab" comprend une scène représentative de l'état d'esprit à la fin des années 70 : lors d'une des discussions animées opposant les membres de la joyeuse famille, la tante Linette (jouée par Aure Atika) dit que, si l'on supprime la peine de mort, on ne pourra plus se balader tranquillement sans risquer de se faire tuer à tous les coins de rue...
Les statistiques semblent montrer que la peine de mort n'a pas d'effet dissuasif (par exemple, pas plus de crimes perpétrés aux USA dans les États abolitionnistes que dans les autres).
Comme le rappelle Amnesty International (qui participe demain, à la 9e journée mondiale pour pour dire non à la peine de mort), en 1977, le monde comptait seulement 16 pays abolitionnistes, il en reste aujourd'hui encore 58 États à pratiquer la peine de mort (dont L'Iran, la Chine, le Japon, les États-Unis... et trop d'autres).
58 de trop.
Le joli film de Julie Delpy "Le Skylab" comprend une scène représentative de l'état d'esprit à la fin des années 70 : lors d'une des discussions animées opposant les membres de la joyeuse famille, la tante Linette (jouée par Aure Atika) dit que, si l'on supprime la peine de mort, on ne pourra plus se balader tranquillement sans risquer de se faire tuer à tous les coins de rue...
Les statistiques semblent montrer que la peine de mort n'a pas d'effet dissuasif (par exemple, pas plus de crimes perpétrés aux USA dans les États abolitionnistes que dans les autres).
Comme le rappelle Amnesty International (qui participe demain, à la 9e journée mondiale pour pour dire non à la peine de mort), en 1977, le monde comptait seulement 16 pays abolitionnistes, il en reste aujourd'hui encore 58 États à pratiquer la peine de mort (dont L'Iran, la Chine, le Japon, les États-Unis... et trop d'autres).
58 de trop.
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