Une Séparation

Un film iranien, aujourd'hui. 

Au départ, l'histoire d'un couple qui va peut-être se séparer. 

Elle, veut quitter le pays, pour offrir autre chose à sa fille.

Lui, ne veut pas. Il veut rester auprès de son père, malade et vieillissant.

Une jeune femme vient travailler à la maison pour s'occuper du grand-père. 

 

L'arrivée de l'employée et le départ de la femme provoquent un déséquilibre qui va bouleverser la vie des personnages.

La caméra se glisse au travers des vitres, derrière les miroirs et nous montre le revers des personnages, les dialogues révèlent que tout n'est pas simple (coupable ou non ?, vrai ou faux ?). Chacun agit pour protéger l'autre ou lui-même, en fonction de ses croyances, de  ses certitudes, de son amour (perdu ou pas ?), de son innocence. Le film nous montre les facettes de chacun, il nous amène à l'endroit où les personnages pourraient faire basculer les choses, mais ne le font pas forcément.
Rien n'est figé, mais pourtant tout l'est, les rôles sont peut-être campés à partir de la situation de départ : la séparation.

C'est une descente en profondeur dans les sentiments humains : qu'est-ce qui unit, rapproche, peut s'accepter ou pas ? Selon si l'on est femme, homme, riche, pauvre, enfant, vieillard ?

Réalisé par Asghar Farhadi, avec Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini

Titre original : Jodaeiye Nader az Simin
Long-métrage iranien, 2010